Série complète: Les complices d'Hitler
Les complices d'Hitler

Episodes : 7.
Réalisateur : Guido Knopp - Harald Schott.
Genre : Documentaire , Historique.
Durée : 55 minutes.
Date de diffusion :1996.
Les complices d'Hitler : Hermann Göring, le numéro 2

Maréchal du reich ,créateur des camps de concentration , de la gestapo ,des lois de Nuremberg de 1935 , initiateur de la solution finale , Chef de la luftwaffe. Successeur désigné d'Hitler.
Bardé des décorations conquises aux commandes de son avion durant la guerre de 1914,Goering bénéficiait d'une popularité que sa duplicité de caractère - et notamment ses talents de comédien - lui permit longtemps d'entretenir malgré sa brutalité. Belliciste, il facilita l'accession d'Hitler au pouvoir. Jouisseur, amateur de luxe, de morphine et de puissance, il refusa de renoncer à occuper ses fonctions alors même que son personnage commençait à desservir les intérêts du Reich, en particulier à la tête de la Luftwaffelorsqu'elle connut la débâcle. Le déclin physique et psychologique de ce vieux compagnon d'Hitler ne vint à bout de sa résistance qu'après sa condamnation par le tribunal de Nuremberg : s'avouant enfin - en quelque sorte - vaincu, il se suicida.


Heinrich Himmler, l'exécuteur

Chef suprême des SS, Himmler était le bras droit de la mort d'Hitler. Responsable de millions de mort , Antisémite et antislave convaincu , il prônait la supériorité de la race aryenne. Ministre de l'intérieur , il fit régner la terreur partout en Europe occupée et enAllemagne à la fin de la guerre.
Après une ascension fulgurante, Himmler rassembla entre ses mains les principaux instruments de la terreur nazie : les Waffen SS, la Gestapo et le système concentrationnaire.


Rudolph Hess, le suppléant

Rudolf Hess fut à la fois le premier et le dernier des collaborateurs historiques d'Adolf Hitler. C'est lui qui rédigea sous la dictée le manuscrit de «Mein Kampf», en 1923, dans la forteresse de Landsberg, lui encore qui fit figure de dernier vestige du nazisme, dans la prison de Spandau où il finit par se suicider en 1987. Documents d'archives et témoignages montrent surtout une âme faible, désireuse plus qu'une autre de se soumettre à une volonté plus ferme que la sienne. A ce titre, Rudolf Hess incarne parfaitement la psychologie de masse totalitaire. Ce chef qui n'en fut pas un se fourvoya en 1941, allant de sa propre initiative chercher en Angleterre à négocier une paix séparée dont Churchillne voulut évidemment pas entendre parler. Hess ne devait plus sortir de prison jusqu'à sa mort, près de 45 ans plus tard.


Adolph Eichmann, l'exterminateur

Une enquête historique sur les hauts dignitaires du III éme Reich, dont Adolf Eichmannfut un membre important, ayant en charge la mise en place des camps de concentration.
Pour prendre le pouvoir et instaurer la dictature, Hitler aura eu besoin de nombreuses complicités dans toutes les institutions et dans tous les milieux. Eichmann fut l'un de ses exécutants les plus zélés. Très tôt engagé dans la S.S., il fut chargé, dès l'Anschluss, de régler la «question juive» en Autriche. En 1939, on lui confia également le sort des Juifs d'Europe centrale et orientale. On peut le considérer comme un des principaux organisateurs des camps d'extermination, ce que ne manquèrent pas de faire les Israéliens, qui l'enlevèrent en Argentine en 1960 pour le juger, puis le pendre. Ce procès très médiatisé inspirera notamment la philosophe Hannah Arendt, qui écrivit un essai sur ce triste sbire, fonctionnaire modèle pour qui la barbarie ne fut qu'une formule administrative et qui resta jusqu'au bout attaché principalement à ce que les trains de la mort arrivent à l'heure.


Baldur von Schirach - Le meneur de la jeunesse

Baldur von Schirach, un fanatique d'Hitler, a mis en place les structures d'encadrement de la jeunesse pour susciter son adhésion au Reich «millénaire». Chef des jeunesseHitleriennes , et gauleiter (Maire] de Vienne. Sa phrase resté célèbre est : Quand j'entends le mot culture , je sort mon révolver.
Dans les régimes dictatoriaux, la politique envers la jeunesse fait l'objet de tous les soins des détenteurs du pouvoir. Baldur von Schirach se sert de la jeunesse allemande pour construire l'édifice du pouvoir. Ainsi, l'enseignement de l'histoire suit un cours inversé, partant du III éme Reich pour remonter vers le passé, qui sert d'alibi à la supériorité de l'«homme nouveau» et à démontrer que la fondation de cet empire était inéluctable.


Albert Speer - L'architecte

Albert Speer mourut à Londres en 1981. Curieux destin pour celui qui fut l'architecte d'Hitler, l'ordonnateur de ses fêtes païennes, son ministre de l'Armement et l'inspecteur général de Berlin, l'un des hommes les plus puissants du Reich donc, et à l'en croire, le seul ami du Führer. Ce technocrate habile sauva sa tête lors du procès de Nuremberg en battant sa coulpe et en affirmant n'avoir rien su de ce qui se tramait, déconnecté du monde sous la perfection abstraite de ses calculs de productivité. Il purgea une peine d'emprisonnement de vingt ans à Spandau avant de recouvrer sa liberté. Des documents inédits démontrent pourtant qu'il joua un rôle essentiel dans la déportation des juifs et le recrutement des travailleurs forcés pour les usines d'armement.


Dönitz, le successeur

Avant de se suicider, Hitler avait désigné Dönitz comme son successeur. Ce grandamiral de la flotte du Reich, parfaitement au courant de l'extermination des juifs, n'était pas un simple soldat. Il encouragea les folies du Führer et n'hésita pas à entraîner des dizaines de milliers de civils et de militaires vers une mort absurde. Les Alliés ne le laissèrent régner que 23 jours : le temps de négocier avec lui les termes de la capitulation de l'Allemagne nazie. Lors du procès de Nuremberg, il fut condamné à dix ans de prison. Il ne cessa jamais de clamer son innocence. Sa fille et son petit-fils témoignent.


(¯`·._.·[ Gestapo ]·._.·´¯)



Réalisateur :Wolfgang Schoen et Holger Hillesheim
Genre : Reportage Historique

La série « La Gestapo » en trois épisodes nous raconte l'histoire de la Gestapo, de ceux qui y ont oeuvré, de ses crimes, de ses victimes entre 1933 et 1945 et après la seconde guerre mondiale.
Serge Klarsfeld est un des témoins et experts de cette série. L'avocat parisien et sa femme Beate sont connus et réputés grâce à leurs actions menées contre les criminels de guerre tels que Klaus Barbie en Amérique du Sud, Alois Brunner en Syrie et Kurt Lischka en Allemagne.
1 - L’arme absolue d’Hitler
La Geheime Staatspolizei, créée par Hermann Goering en 1933, n’est à l’origine qu’une sous-division de la police judiciaire, issue de la police politique mise en place sous la République de Weimar. Après 1933, la Gestapo émerge très vite comme l’instrument de répression privilégié du nouveau régime : dès le 27 février 1933, deux jours après l’incendie du Reichstag, commencent les épurations. Lorsqu’en 1943 la Gestapo passe sous la direction de Himmler et de Heydrich, elle devient la police politique de l’empire SS. Sa participation à l’élimination du chef des SA, Ernst Röhm, confirme son allégeance absolue à Hitler et renforce sa position. Elle est désormais la pièce maîtresse du système policier du Reich…
2 - Terreur sans frontière
« Aujourd’hui l’Allemagne nous appartient, et demain le monde entier. » Suivant à la lettre ce chant nazi, la Gestapo étend à partir de 1939 son emprise à toute l’Europe. Aux ennemis du Reich identifiés dès 1933 s’ajoutent de nouvelles catégories : « bolcheviks », espions, résistants. Implantée partout, la police secrète allemande enquête, rafle, emprisonne et déporte. Sa réputation d’omnipotence et d’omniscience, relayée par la propagande, se répand sur tout le continent. Un mythe que les nombreux suiveurs, dénonciateurs et autres hommes de main, y compris les collaborateurs français, entretiendront longtemps après la fin de la guerre pour tenter d’échapper à leurs responsabilités…
Au service de la terreur
Comment la Gestapo a-t-elle imposé la terreur au-delà des frontières de l’Allemagne ? Ce deuxième volet revient sur les étapes de l’amplification des pouvoirs de la police secrète des nazis. Alors que, sur le front de l’Est, elle organise des commandos de la mort, une nouvelle unité spéciale est créée sous la responsabilité d’Adolf Eichmann en liaison avec le chef de la Gestapo, Heinrich Müller. Sa mission : organiser l’arrestation et la déportation des juifs. Peu à peu, la Gestapo fait également main basse sur le contre - espionnage, normalement dévolu aux services secrets, et s’enorgueillit de ses succès – notamment du démantèlement du réseau « Orchestre rouge ». Mais, après la défaite de Stalingrad début 1943, les victoires se font rares et la Gestapo subit des revers : l’assassinat du capitaine SS Heydrich en juin 1942, l’attentat (manqué de peu) contreHitler en juillet 1944. Des échecs qui n’entament pourtant pas sa réputation auprès du Führer et des dignitaires nazis. Au contraire : la Gestapo a désormais carte blanche. Et les Allemands, victimes des exactions commises par des groupes de policiers incontrôlés, en subissent de plein fouet les conséquences.
3 - Fonctionnaires et tortionnaires
Fin 1944, la Gestapo a recentré ses actions sur l’Allemagne. En 1945, dans l’ambiance d’apocalypse qui marque les derniers mois du Reich, la machine à semer la terreur échappe à tout contrôle. Plus la fin approche, plus il est risqué, que l’on soit militaire ou civil, d’exprimer le moindre doute sur la « victoire finale ». Le simple bon sens passe pour du défaitisme. Et la Gestapo pour qui, désormais, chacun est un coupable potentiel, frappe à coups redoublés. Cela n’empêche pas la plupart de ses hommes, des hauts dirigeants aux simples fonctionnaires, de se préparer à l’après-guerre. Ils effacent les traces de leurs agissements, détruisent les preuves de leurs exactions. Après 1945, il ne reste qu’une infime partie des milliers de dossiers constitués par la police secrète. Les hommes de laGestapo changent d’identité ou prennent la fuite, grâce à des réseaux d’entraide qui leur permettent de gagner des pays sûrs, pour la plupart en Amérique latine. Ceux qui n’ont pas quitté l’Allemagne font valoir, quelques années après la fin de la guerre, leur statut de fonctionnaire. Ils sont réintégrés, souvent à des postes de commandement. Chez les Alliés, après quelques procès difficiles à instruire et quelques exécutions, le pragmatisme l’emporte. Bon nombre d’anciens de la Gestapo trouvent à s’employer dans les services secrets de divers pays. Au grand dam des « chasseurs de nazis », comme Simon Wiesenthal, et de tous ceux qui n’acceptent pas que ces criminels échappent aux poursuites.

Hébergeur : MegaUpload
Qualité : DVDRiP
Format : DivX
Langue : Francais
Sous-titre : Aucun
Découper avec : Aucun
Nombre de fichiers : 1 Fichiers
Taille des fichiers : 970 Mo
Taille totale : 970 Mo



Episodes : 7.
Réalisateur : Guido Knopp - Harald Schott.
Genre : Documentaire , Historique.
Durée : 55 minutes.
Date de diffusion :1996.
Les complices d'Hitler : Hermann Göring, le numéro 2

Maréchal du reich ,créateur des camps de concentration , de la gestapo ,des lois de Nuremberg de 1935 , initiateur de la solution finale , Chef de la luftwaffe. Successeur désigné d'Hitler.
Bardé des décorations conquises aux commandes de son avion durant la guerre de 1914,Goering bénéficiait d'une popularité que sa duplicité de caractère - et notamment ses talents de comédien - lui permit longtemps d'entretenir malgré sa brutalité. Belliciste, il facilita l'accession d'Hitler au pouvoir. Jouisseur, amateur de luxe, de morphine et de puissance, il refusa de renoncer à occuper ses fonctions alors même que son personnage commençait à desservir les intérêts du Reich, en particulier à la tête de la Luftwaffelorsqu'elle connut la débâcle. Le déclin physique et psychologique de ce vieux compagnon d'Hitler ne vint à bout de sa résistance qu'après sa condamnation par le tribunal de Nuremberg : s'avouant enfin - en quelque sorte - vaincu, il se suicida.


Heinrich Himmler, l'exécuteur

Chef suprême des SS, Himmler était le bras droit de la mort d'Hitler. Responsable de millions de mort , Antisémite et antislave convaincu , il prônait la supériorité de la race aryenne. Ministre de l'intérieur , il fit régner la terreur partout en Europe occupée et enAllemagne à la fin de la guerre.
Après une ascension fulgurante, Himmler rassembla entre ses mains les principaux instruments de la terreur nazie : les Waffen SS, la Gestapo et le système concentrationnaire.


Rudolph Hess, le suppléant

Rudolf Hess fut à la fois le premier et le dernier des collaborateurs historiques d'Adolf Hitler. C'est lui qui rédigea sous la dictée le manuscrit de «Mein Kampf», en 1923, dans la forteresse de Landsberg, lui encore qui fit figure de dernier vestige du nazisme, dans la prison de Spandau où il finit par se suicider en 1987. Documents d'archives et témoignages montrent surtout une âme faible, désireuse plus qu'une autre de se soumettre à une volonté plus ferme que la sienne. A ce titre, Rudolf Hess incarne parfaitement la psychologie de masse totalitaire. Ce chef qui n'en fut pas un se fourvoya en 1941, allant de sa propre initiative chercher en Angleterre à négocier une paix séparée dont Churchillne voulut évidemment pas entendre parler. Hess ne devait plus sortir de prison jusqu'à sa mort, près de 45 ans plus tard.


Adolph Eichmann, l'exterminateur

Une enquête historique sur les hauts dignitaires du III éme Reich, dont Adolf Eichmannfut un membre important, ayant en charge la mise en place des camps de concentration.
Pour prendre le pouvoir et instaurer la dictature, Hitler aura eu besoin de nombreuses complicités dans toutes les institutions et dans tous les milieux. Eichmann fut l'un de ses exécutants les plus zélés. Très tôt engagé dans la S.S., il fut chargé, dès l'Anschluss, de régler la «question juive» en Autriche. En 1939, on lui confia également le sort des Juifs d'Europe centrale et orientale. On peut le considérer comme un des principaux organisateurs des camps d'extermination, ce que ne manquèrent pas de faire les Israéliens, qui l'enlevèrent en Argentine en 1960 pour le juger, puis le pendre. Ce procès très médiatisé inspirera notamment la philosophe Hannah Arendt, qui écrivit un essai sur ce triste sbire, fonctionnaire modèle pour qui la barbarie ne fut qu'une formule administrative et qui resta jusqu'au bout attaché principalement à ce que les trains de la mort arrivent à l'heure.


Baldur von Schirach - Le meneur de la jeunesse

Baldur von Schirach, un fanatique d'Hitler, a mis en place les structures d'encadrement de la jeunesse pour susciter son adhésion au Reich «millénaire». Chef des jeunesseHitleriennes , et gauleiter (Maire] de Vienne. Sa phrase resté célèbre est : Quand j'entends le mot culture , je sort mon révolver.
Dans les régimes dictatoriaux, la politique envers la jeunesse fait l'objet de tous les soins des détenteurs du pouvoir. Baldur von Schirach se sert de la jeunesse allemande pour construire l'édifice du pouvoir. Ainsi, l'enseignement de l'histoire suit un cours inversé, partant du III éme Reich pour remonter vers le passé, qui sert d'alibi à la supériorité de l'«homme nouveau» et à démontrer que la fondation de cet empire était inéluctable.


Albert Speer - L'architecte

Albert Speer mourut à Londres en 1981. Curieux destin pour celui qui fut l'architecte d'Hitler, l'ordonnateur de ses fêtes païennes, son ministre de l'Armement et l'inspecteur général de Berlin, l'un des hommes les plus puissants du Reich donc, et à l'en croire, le seul ami du Führer. Ce technocrate habile sauva sa tête lors du procès de Nuremberg en battant sa coulpe et en affirmant n'avoir rien su de ce qui se tramait, déconnecté du monde sous la perfection abstraite de ses calculs de productivité. Il purgea une peine d'emprisonnement de vingt ans à Spandau avant de recouvrer sa liberté. Des documents inédits démontrent pourtant qu'il joua un rôle essentiel dans la déportation des juifs et le recrutement des travailleurs forcés pour les usines d'armement.


Dönitz, le successeur

Avant de se suicider, Hitler avait désigné Dönitz comme son successeur. Ce grandamiral de la flotte du Reich, parfaitement au courant de l'extermination des juifs, n'était pas un simple soldat. Il encouragea les folies du Führer et n'hésita pas à entraîner des dizaines de milliers de civils et de militaires vers une mort absurde. Les Alliés ne le laissèrent régner que 23 jours : le temps de négocier avec lui les termes de la capitulation de l'Allemagne nazie. Lors du procès de Nuremberg, il fut condamné à dix ans de prison. Il ne cessa jamais de clamer son innocence. Sa fille et son petit-fils témoignent.


(¯`·._.·[ Gestapo ]·._.·´¯)



Réalisateur :Wolfgang Schoen et Holger Hillesheim
Genre : Reportage Historique

La série « La Gestapo » en trois épisodes nous raconte l'histoire de la Gestapo, de ceux qui y ont oeuvré, de ses crimes, de ses victimes entre 1933 et 1945 et après la seconde guerre mondiale.
Serge Klarsfeld est un des témoins et experts de cette série. L'avocat parisien et sa femme Beate sont connus et réputés grâce à leurs actions menées contre les criminels de guerre tels que Klaus Barbie en Amérique du Sud, Alois Brunner en Syrie et Kurt Lischka en Allemagne.
1 - L’arme absolue d’Hitler
La Geheime Staatspolizei, créée par Hermann Goering en 1933, n’est à l’origine qu’une sous-division de la police judiciaire, issue de la police politique mise en place sous la République de Weimar. Après 1933, la Gestapo émerge très vite comme l’instrument de répression privilégié du nouveau régime : dès le 27 février 1933, deux jours après l’incendie du Reichstag, commencent les épurations. Lorsqu’en 1943 la Gestapo passe sous la direction de Himmler et de Heydrich, elle devient la police politique de l’empire SS. Sa participation à l’élimination du chef des SA, Ernst Röhm, confirme son allégeance absolue à Hitler et renforce sa position. Elle est désormais la pièce maîtresse du système policier du Reich…
2 - Terreur sans frontière
« Aujourd’hui l’Allemagne nous appartient, et demain le monde entier. » Suivant à la lettre ce chant nazi, la Gestapo étend à partir de 1939 son emprise à toute l’Europe. Aux ennemis du Reich identifiés dès 1933 s’ajoutent de nouvelles catégories : « bolcheviks », espions, résistants. Implantée partout, la police secrète allemande enquête, rafle, emprisonne et déporte. Sa réputation d’omnipotence et d’omniscience, relayée par la propagande, se répand sur tout le continent. Un mythe que les nombreux suiveurs, dénonciateurs et autres hommes de main, y compris les collaborateurs français, entretiendront longtemps après la fin de la guerre pour tenter d’échapper à leurs responsabilités…
Au service de la terreur
Comment la Gestapo a-t-elle imposé la terreur au-delà des frontières de l’Allemagne ? Ce deuxième volet revient sur les étapes de l’amplification des pouvoirs de la police secrète des nazis. Alors que, sur le front de l’Est, elle organise des commandos de la mort, une nouvelle unité spéciale est créée sous la responsabilité d’Adolf Eichmann en liaison avec le chef de la Gestapo, Heinrich Müller. Sa mission : organiser l’arrestation et la déportation des juifs. Peu à peu, la Gestapo fait également main basse sur le contre - espionnage, normalement dévolu aux services secrets, et s’enorgueillit de ses succès – notamment du démantèlement du réseau « Orchestre rouge ». Mais, après la défaite de Stalingrad début 1943, les victoires se font rares et la Gestapo subit des revers : l’assassinat du capitaine SS Heydrich en juin 1942, l’attentat (manqué de peu) contreHitler en juillet 1944. Des échecs qui n’entament pourtant pas sa réputation auprès du Führer et des dignitaires nazis. Au contraire : la Gestapo a désormais carte blanche. Et les Allemands, victimes des exactions commises par des groupes de policiers incontrôlés, en subissent de plein fouet les conséquences.
3 - Fonctionnaires et tortionnaires
Fin 1944, la Gestapo a recentré ses actions sur l’Allemagne. En 1945, dans l’ambiance d’apocalypse qui marque les derniers mois du Reich, la machine à semer la terreur échappe à tout contrôle. Plus la fin approche, plus il est risqué, que l’on soit militaire ou civil, d’exprimer le moindre doute sur la « victoire finale ». Le simple bon sens passe pour du défaitisme. Et la Gestapo pour qui, désormais, chacun est un coupable potentiel, frappe à coups redoublés. Cela n’empêche pas la plupart de ses hommes, des hauts dirigeants aux simples fonctionnaires, de se préparer à l’après-guerre. Ils effacent les traces de leurs agissements, détruisent les preuves de leurs exactions. Après 1945, il ne reste qu’une infime partie des milliers de dossiers constitués par la police secrète. Les hommes de laGestapo changent d’identité ou prennent la fuite, grâce à des réseaux d’entraide qui leur permettent de gagner des pays sûrs, pour la plupart en Amérique latine. Ceux qui n’ont pas quitté l’Allemagne font valoir, quelques années après la fin de la guerre, leur statut de fonctionnaire. Ils sont réintégrés, souvent à des postes de commandement. Chez les Alliés, après quelques procès difficiles à instruire et quelques exécutions, le pragmatisme l’emporte. Bon nombre d’anciens de la Gestapo trouvent à s’employer dans les services secrets de divers pays. Au grand dam des « chasseurs de nazis », comme Simon Wiesenthal, et de tous ceux qui n’acceptent pas que ces criminels échappent aux poursuites.

Hébergeur : MegaUpload
Qualité : DVDRiP
Format : DivX
Langue : Francais

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